Les années claires
Résine de cannabis récréatif
Consommation récréative en soirées étudiantes avec de l’alcool et également des poppers (vasodilatateurs euphorisants)
Résine de cannabis addict
J’ai commencé à consommer seul du cannabis durant toutes mes journées. S’en suit une désocialisation progressive. Mon projet pour m’en sortir : la fuite à l’autre bout du monde.
Codéine en Mongolie
Suite à une expatriation de 3 ans dans ce lointain pays d’Asie et pour traiter la douleur d’une angine, on me prescrit de la codéine, en vente libre dans les pharmacies d’Oulan-Bator, je développe très vite une forte dépendance.
Codéine en France
De retour en France, je découvre que la codéine est aussi proposée en vente libre dans les pharmacies, sous la marque codoliprane. L’inconvénient : elle est mélangée à du paracétamol, nocif à haute dose pour le foie, ce qui m’oblige à diminuer mes doses.
Traitement psychiatrique
Suite à l’interdiction de la vente libre de la codéine en France, je tombe au chômage et j’engage les services d’une psychiatre coutumière des RDV de 5 minutes, elle me prescrit antidépresseurs, anxiolytiques et antipsychotiques, c’est du lourd
Addictions Blog Témoignage
Addictions Blog Témoignage
Les années floues
Cannabis de synthèse fumé
En pleine dépression avec idées noires et projets macabres, je commande des herbes sur lesquelles ont été pulvérisées des cannabinoïdes de synthèse.
La vapoteuse arrive
Je découvre, dans l’idée d’arrêter la cigarette, les bienfaits de la vapoteuse, dans laquelle je peut mettre des e-liquides aux arômes les plus variés, tout en maximisant la quantité de nicotine ingérée.
Cannabinoïdes de synthèse
Je découvre sur le web qu’aux côtés des e-liquide existent des c-liquides, c’est à dire des cannabinoïdes à vapoter. Leur effet est extrêmement fort mais plus court comparé au cannabis traditionnel
Les psychédéliques
Je teste les champignons à psilocybine, le LSD via des blotters, ce sont les expériences les plus déroutantes, extrêmes, bouleversantes qu’une substance psychoactive peut produire.
La chute dans les benzo
Dans ma prescription d’anxiolytique, il y a de l’alprazolam. .Comme les boîte de 30 durent plus longtemps que les boîtes de 28 de l’antidépresseur, j’en ai en réserve. Je tente un soir une grosse consommation : flottement océanique assuré.
Le petit chimiste
Vient le temps des mélanges : pour contrecarrer les effets paranoïaques du cannabinoïde, je prend de grandes doses d’étizolam, un analogue à l’alprazolam. A cela s’ajoute occasionnellement le LSD et les champignons hallucinogènes.
Refoulement pandémique
Durant la pandémie de covid19, j’ai consommé sans modération le mélange décrit ci dessus, très puissant, mais sans effets secondaires tels qu’on les trouve dans les médicaments psychotropes
Addictions
Addictions
Les années d’espoir
Première période d’abstinence
Ma première période d’abstinence de tout produit psychoactif a duré 2 ans. Deux années de liberté, de récupération de mes capacité cognitives, de ma mémoire et de mon envie de vivre et de construire un avenir.
Rechute violente
La première rechute est toujours la plus violente, elle s’est fait à coup d’opioïdes, de benzodiazépines, de cannabinoïdes. Elle fut accompagnée d’overdoses, de syndromes de sevrages et d’évanouissements dangereux, ainsi qu’un épique passage aux urgences.
Programme de soins médicalisés
Un parcours de soin est en cours de mise en place : sevrage médicalisé, puis cure en clinique de 6 semaines pour consolider le sevrage et traiter intensivement l’addiction


