Ces récentes journées sont plutôt calmes. Je me rapproche tout doucement de ma date de sortie, prévu pour le lundi 10 juin. Je fais toujours de l’akathisie et des tremblements, mais le symptôme s’étiole petit à petit. Plus d’angoisse, mais toujours un fond anxieux, qui me guette, comme si le traitement ne faisait que contenir cette émotion envahissante et douloureuse. Les médicaments ne sont que des béquilles chimiques temporaires. Il va donc falloir un jour que je puisse arriver, tout doucement à vivre sans. Dans l’immédiat, je reste avec mes 8 molécules, (une de plus que lors du dernier article). Normalement, je devrais avoir avant mon départ une ordonnance de sortie. J’espère qu’on pourra réduire la quantité de ces médicaments avant le 10 juin.
Je n’ai toujours pas pu rencontrer de psychologue à la clinique et cela ne se fera probablement pas. Ce matin, le groupe de parole sur les addictions a été annulé, comme les semaines précédentes, ce qui me déçoit beaucoup. J’avais des attentes et des envie pour cette « post-cure » mais la réalité psychiatrique m’a (r)attrapé et médicamenté à l’extrême.
