Jours 17, 18 et 19 : l’adaptation paisible

A cause d’un méchant cambriolage dans ma maison, j’ai prolongé sur les conseils de mes parents et de mon médecin psychiatre mon séjour dans la clinique. Maintenant que je n’ai plus aucun symptômes (avec un traitement certes lourd), j’apprécie mieux l’environnement dans lequel je vis depuis presque 3 semaines. En effet, et à contrario de l’anxiété généralisée vécue il y a une semaine, le cadre de la clinique s’avère sécurisant à bien des égards. Nul besoin ici de préparer ses repas, de faire son ménage, les aides-soignantes sont là pour ça. Les traitements médicamenteux sont gérés par les infirmières à des horaires précises : à 8h, 12h, 18h et 21h. Mon traitement de 18h provoquant une forte somnolence, je m’endors avant 21h, ce qui fait que je ne prends pas l’intégralité du traitement, ce qui n’est pas très grave. J’ai un seul effet secondaire de tous ces médicaments : ma vision de près est brouillée, m’empêchant de lire facilement. Ce phénomène est très probablement un effet du traitement (une dizaine de molécules).

Ma sortie définitive est donc repoussée au jeudi 13 juin où je pourrais réintégrer ma maison. Une ordonnance de sortie est prévue et j’opérerai une diminution des doses du loxapac, le neuroleptique le plus fort et auquel sont liés deux autres médicaments pour pallier aux effets secondaires.

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