Jours 8 et 9 : crise d’anxiété et de craving

Suite à une nuit d’insomnie, je me suis levé jeudi matin dans état de grande anxiété. Cette anxiété semble résistante à presque tous les traitements et s’accompagner d’akathisie : l’incapacité de trouver une position confortable, obligeant à bouger sans cesse (assis, debout, allongé dans un cycle perpétuel, une position ne pouvant être tenue, au pire, qu’une minute). Du côté du craving, j’ai eu des montées de sueurs, des bouffées de chaleurs. Pourquoi cela arrive-t-il soudainement ? Nul ne sait. C’est sans doute les effets cycliques du sevrage. J’ai donc fait part de mes symptômes aux infirmières et à mon médecin.

Ces deux jours se sont transformé en expérimentation pharmacologique. Le médecin me prescrit divers médicaments dans l’espoir de trouver la bonne combinaison. J’ai testé le diapridal, et plusieurs autres neuroleptiques dont je n’ai pas pu retenir le nom de sorte à pouvoir l’écrire. J’ai eu droit à une injection de valium par seringue dans la fesse droite, ce qui m’a enlevé l’anxiété pendant trois heures, mais elle est vite revenue ensuite. Je teste actuellement un nouveau neuroleptique sans grands effets.

Ces journées à lutter contre l’angoisse sont très éprouvantes et paralysantes, rendant le cadre de la clinique d’autant plus nécessaire et pertinent pour ma prise en charge, quand bien même mes réponses aux traitements semblent tout aussi atypique que ma personnalité.

Vous aurez davantage d’informations ces prochains jours.

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