La cigarette électronique est d’une grande utilité pour se débarrasser de l’addiction à la cigarette classique. En remplaçant la combustion par le vapotage, elle ôte les produits cancérigènes au fumeur devenu vapoteur. Traditionnellement la cigarette électronique est donc utilisée pour lutter contre l’addiction au tabac afin que la nicotine, qui produit les effets psychoactifs de la cigarette, soit ingérée via un mode non toxique, la vaporisation. Elle permet de garder le geste du fumeur, la fixation orale ; le dégagement de vapeur s’apparentant à de la fumée.


La cigarette électronique fonctionne grâce à une batterie qui permet d’alimenter un dispositif produisant de la vapeur. Les e-liquides que l’on met dans la vapoteuse sont composés de 4 ingrédients : le propylène glycol et la glycérine végétale forment la base, il permettent la dissolution de la nicotine et des arômes pour les transformer en vapeur. Une résistance alimentée par la batterie chauffe du coton à une température très élevée, coton qui est imbibé par le e-liquide. C’est ce processus qui produit la vapeur.
L’usage toxicomaniaque de la vapoteuse
Pour ma part, la cigarette électronique est devenu l’instrument technique de mes addictions depuis 2017. Au lieu de mettre comme produit actif de la nicotine dans les e-liquide, j’y ai mis pendant des années des cannabinoïdes de synthèse. Avec mon modèle de vapoteuse, cela pose un petit problème : les résistances, qu’il faut changer toute les 3 semaines à 1 mois avec des e-liquides classiques ne tiennent que quelques heures, de sorte qu’il faut les changer tous les jours. Il est donc possible de vapoter des cannabinoïdes, le seul vendu légalement étant le CBD (Cannabidiol).

Mes cannabinoïdes de synthèses étaient vendu sous des noms divers, noms commerciaux des molécules fabriquées par les vendeurs ou dealers en ligne. J’ai également pu vapoter des opioïdes de synthèse, en particulier la protonitazepyne et la metonitazepyne, molécules inconnues dans le monde scientifique, et noms probablement inventés par les vendeurs en ligne. En théorie, une grande quantité de substances sont vapotables. De ce que j’ai vu sur les sites de vente en ligne des nouveaux produits de synthèse, il est également possible de vapoter des cathinones (substance proche des amphétamines) et des benzodiazépines (anxiolytiques).
En conclusion, il n’est en aucun cas question de condamner la cigarette électronique, mais de signaler l’existence de mésusages parfois dangereux.


